On retrouve en 2004 des données déjà présentes en 2003, un euro fort (et un dollar faible) et des coûts de matières premières très élevés.
De quoi affaiblir les industriels européens dans leurs capacités exportatrices et donner un avantage aux importations provenant de zones extérieures à l’euro. Sur le marché français, les industriels européens ont pu dans leur majorité, répercuter dans leurs prix les hausses de coût de matières premières, ce qui leur a permis de ne pas trop éroder leurs marges. Dans l’ensemble, ces industriels européens, ont vu leurs C.A. progresser en moyenne de 1 %, au même niveau que les années précédentes, ce qui correspond à une stagnation de leurs ventes en volume. Les années précédentes, la différence entre la progression du marché français, entre 4 % et 6 %, et celle des industriels, 1 %, était inquiétante. Durant l’année 2004, avec une progression du marché de moins de 3 % et une progression industrielle de 1 %, on assiste à une résistance accrue des capacités européennes. Les industriels qui avaient perdu des parts de marchés sur les produits à faible valeur ajoutée au profit des producteurs des pays de l’Est et de la Turquie, ont focalisé leur activité sur les produits techniques. Sur ces créneaux, ils ont même enregistré des progressions honorables, autant sur le marché français que sur certains marchés exports.
Témoin Electro Calorique qui a enregistré de fortes progressions en France et à l’export grâce
