Beaucoup l’avancent : la cuisine de demain sera intelligente. Les industriels l’ont bien compris et redoublent d’innovation pour fournir des équipements toujours plus connectés, ergonomiques, moins énergivores, plus performantes, plus compacts et plus esthétiques. Sollicités en amont du projet, les bureaux d’études ne semblent toutefois pas encore prescripteurs en matière. Explications avec Olivier Aquilina, directeur commercial de la société Safexis, fer de lance de la cuisine connectée. Quelles relations entretenez-vous avec les bureaux d’études en tant qu’industriel fournissant des solutions innovantes pour une cuisine connectée/intelligente ?
Olivier Aquilina : Nous travaillons avec les bureaux d’études mais pas encore assez ! Parmi eux, certains veulent se démarquer et ils commencent à être plus qu’intéressés, on le voit notamment à leurs CCTP (cahiers des clauses techniques particulières) tandis que d’autres restent toujours conservateurs. Ils y vont à tâtons. Je propose des sessions avec des jeunes à l’IRECO où nous abordons différents sujets, dernièrement c’était justement celui de la cuisine connectée. Ils sont très intéressés par cet enjeu. On sent qu’ils cherchent à se différencier. Les anciens vont trouver cela génial mais quand on voit leurs CCTP, ce sont exactement les mêmes que ceux qu’il m’avait été donné de voir il y a 10 ans ! Or, la cuisine connectée c’est l’avenir !
Comment l’expliquez-vous ?
O.A. : Généralement, je trouve qu’il y a un côté un peu frileux dans la profession. Mais on y vient de plus en plus