Grandes Cuisines

ETS PICHON LA RÉACTIVITÉ D’UNE PETITE STRUCTURE

Bruno Maillet, 44 ans, P-dg des Ets Pichon, explique que la société trouve son origine à Brest, à la fin du XIXe siècle. «C’était une structure artisanale créée en 1896 et qui s’était spécialisée dans la chaudronnerie culinaire, au service des collectivités et de la restauration. Elle fabriquait elle-même ses éléments de chaudronnerie et distribuait des percolateurs. En reprenant Pichon en 1990, j’ai en fait repris un nom honorablement connu dans la région».

DES CHOIX STRATÉGIQUES

Ancien technicien en cuisine, le Brestois Bruno Maillet a démarré en 1990 seul avec un employé. A ce moment, le chiffre d’affaires annuel était encore inférieur à 300 000 euros. Le niveau d’activité a fortement progressé depuis, justifiant la construction du siège actuel situé sur une zone bordant une autoroute. Avec 18 salariés, dont 9 techniciens et 4 agents commerciaux, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 3,9 millions d’euros en 2002, en hausse de 15 % par rapport à 2001 et de 84 % par rapport à 1998. Elle est cotée G37 à la Banque de France. «Nos bénéfices sont réinvestis en quasi-totalité dans l’outil et ne sont pas transmis à une holding lointaine. Notre trésorerie est largement excédentaire et nous n’avons pas de frais financiers».

Le P-dg met la progression de son entreprise au compte de deux choix stratégiques. «Notre recette tient en deux mots,

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