Répondre aux évolutions rapides de la restauration

Pour Rodolphe Wittlin, directeur général Bonnet Thirode Grande Cuisine (Horis), l’année 2014 a notamment été marquée par « une tension sur les prix, en particulier dans le secteur public. Les parties techniques et/ou qualitatives sont sans cesse réduites au profit des notes de prix. Il y a une trop faible prise en compte du savoir-faire, tout comme du made in France. Le développement des PPP ne fait qu’accélérer ce phénomène. Dans le même registre, le retour en force de l’UGAP témoigne de la volonté des acteurs de ne pas prendre de risque. Les équilibres installateurs/fabricants en sont challengés ! ». Et Rodolphe Wittlin de regretter « la course au chiffre d’affaires à faible marge sur un marché où le besoin en cash est toujours important, et qui a été fatale à certains acteurs. Il faut éviter le cercle infernal, reprendre la main auprès de nos clients pour que nos produits et nos prestations soient valorisés à leur juste niveau ».
Autre constat important : « La visibilité sur le business ne s’est pas améliorée, et ne va pas s’améliorer. Les décisions sont toujours plus longues et complexes. De nombreux projets sont au ralenti ou à l’arrêt, faute soit de preneur, soit de financement. » Dans ce contexte, Bonnet Thirode Grande Cuisine « s’est concentré sur les segments à plus forte valeur ajoutée, sur lesquels les produits du groupe Horis font