L’ergonomie en restauration était au coeur des débats lors de la journée professionnelle organisée par le FCSI France à Paris au mois de décembre. Les différents maillons du système de prévention des risques professionnels en France étaient présentés, ainsi que des pistes au niveau de la conception. L’ergonomie implique d’adapter le travail à l’homme et non l’homme au travail, tout en contribuant à la prévention des risques professionnels, comme l’a rappelé Delphine Villette, consultante ergonomie et sécurité chez François Tourisme Consultants. Il s’agit de trouver des solutions pratiques en termes d’amélioration des conditions /ambiance de travail, d’optimisation de la productivité, d’augmentation de l’efficacité de chacun, avec une organisation adaptée au nombre d’employés et à leurs capacités. Sur le terrain, elle observe les différences entre activité prescrite et activité réelle : architecture des postes de travail, postures inconfortables à éviter, circulation dans l’entreprise, ambiance lumineuse, thermique et sonore (par exemple en laverie ou plonge)… Patrice Legrand (Hygiène alimentaire Legrand, missions de bureau d’études et consultant en restauration collective) peut quant à lui intervenir sur l’ergonomie au cours de la phase d’étude sur un projet de restauration collective. Mais il constate très peu de demandes particulières par le maître d’ouvrage sur le sujet. A l’APS, par exemple, le chapitre «ergonomie» peut se traduire par une réflexion sur les flux généraux, les relations entre les locaux, les circulations, la marche avant sanitaire, la forme des locaux et l’espace potentiel d’aménagement. A l’APD, il