Grandes Cuisines

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LES ENTREPRISES DU FROID

L ‘Association française du froid (AFF) a organisé une conférence en octobre dernier sur le développement durable, intitulée, «Les entreprises du froid face au développement durable, quels enjeux ?» Le poids du froid dans l’économie est considérable. En valeur, il est estimé à 200 milliards d’euros (chiffre 2000). L’un des défis majeurs du secteur est de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. De nombreux progrès ont déjà été réalisés. L’industrie du froid a, par exemple, presque éliminé complètement les frigorigènes de type CFC. Et depuis 2000, il est observé une réduction de la concentration en chlore dans la stratosphère, «laissant espérer une reconstitution de la couche d’ozone», comme l’a rappelé Jean-Luc Dupond, chargé de projet à l’institut international du froid. En matière économique, l’optimisation de l’efficacité énergétique peut permettre une nette réduction de la consommation.

Aux Etats-Unis, un réfrigérateur commercialisé en 1997 consommait 48 % d’énergie en moins par rapport à un réfrigérateur de 1980. Autre défi abordé au cours du colloque, celui de la réduction de l’écart entre pays développés et pays en développement. En matière sociale, le Dr Marie-Pierre Hervy a rappelé l’importance de la contribution du secteur du froid à la qualité de vie des personnes âgées fragiles.

Dans ces différentes problématiques, le froid n’est pas forcément une solution en soi, comme l’a souligné François Demarcq, directeur général de l’Adame. Il nécessite également l’élaboration d’une approche globale. Dans les bâtiments par exemple,

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