Le groupe a vu son chiffre d’affaires progresser de plus de 7 % à 34,4 milliards d’euros (225,8 milliards de francs), mais son résultat d’exploitation a baissé de 18,9 milliards de francs en 1999 à 16 milliards en 2000. Les exportations sont à la hausse : 77,3 térawattheurres contre 72,2 sur l’exercice précédent. Si EDF a gagné des clients en Europe, le contexte de libéralisation du marché de l’électricité lui a néanmoins fait perdre une quarantaine de gros clients industriels en France. La part de son activité en dehors de l’électricité française, actuellement de 25 %, pourrait être portée à 50 % d’ici à 2005. C’est en tout cas ce que souhaite le président d’EDF, François Roussely. EDF a par ailleurs annoncé mi-mars la réorganisation de son comité exécutif, avec le passage à neuf membres au lieu de huit et la mise en place de deux nouvelles directions, « stratégie et développement » et « coordination groupe », notamment chargée des relations institutionnelle françaises et européennes.