On estime à près de 4 milliards d’euros le chiffre d’affaires des entreprises du froid, des cuisines professionnelles et du conditionnement d’air, le secteur que fédère le Snefcca. A l’heure d’aujourd’hui, les 3 120 adhérents du syndicat (979 sièges sociaux et 341 agences) en réalisent les deux tiers, selon ses dernières estimations. Les pompes à chaleur, la climatisation et les énergies renouvelables qui représentent entre 30 % et 40 % de l’activité (36 % selon un dernier état des lieux) sont en plein développement. Il n’est pas impossible, pronostique le syndicat, que cette activité représente à terme la moitié du chiffre d’affaires des adhérents. A côté de cette première tendance de fond, il y a l’obligation de l’attestation des fluides frigorigènes qui devrait également faire rentrer de nouveaux intervenants dans la profession.
En plus des entreprises évoluant dans le froid (près de la moitié du chiffre d’affaires des adhérents du Snefcca), le conditionnement d’air et la cuisine professionnelle (15 % du chiffre d’affaires), il y a également des entreprises du second oeuvre du secteur du bâtiment (plombiers, électriciens,…) qui manipulent les fluides frigorigènes. L’obligation d’attestation de capacité qui peut impliquer un investissement conséquent en termes de formation du personnel et de matériel (détecteur de fuites, …) va donc avoir une double conséquence : le retrait de certains intervenants ou à l’inverse une introduction plus affirmée dans la profession. Le Snefcca compte saisir cette double mutation pour attirer à lui de