Le Conseil municipal de Besançon a pris un avis de principe le 14 octobre dernier pour la construction d’une cuisine centrale d’une production de 4 500 repas/jour. Dans la foulée, un terrain a été acheté rue Albert Thomas, en zone industrielle. Ce choix ambitieux s’est imposé au regard du coût conséquent, environ 3 millions d’euros, qu’aurait nécessité la remise aux normes de l’équipement, ces 3 millions étant à comparer aux 4 millions d’euros HT que coûte selon les premières estimations la nouvelle cuisine centrale. Aujourd’hui le service de restauration de la ville fonctionne avec deux cuisines centrales qui produisent les repas des 70 cantines scolaires et de la dizaine de centres aérés. Concernant les crèches, elles sont desservies par le service de la petite enfance de la mairie qui exploite de son côté plusieurs cuisines. Assistée par le cabinet Absys, la mairie doit lancer un appel à candidatures pour la maîtrise d’oeuvre à la fin du mois de mai : «Le projet sera présenté lors du Conseil municipal du 26 mai et la publicité pour l’appel d’offres passera le lendemain», développe Josette Forel, directrice du service Education. Déjà, parmi les grandes orientations du projet, la mairie s’est arrêtée sur un mode de distribution en liaison chaude. Raison invoquée : l’octroi «de meilleures qualités gustatives». Les responsables de la mairie ont établi ce constat après enquête dans plusieurs cuisines centrales de la ville fonctionnant en liaison froide et la cuisine de