Grandes Cuisines

UNE CUISSON À LA POINTE POUR LE RESTAURANT «AU BOUT DES DOIGTS»

Ouvert en août dernier, le restaurant lillois Au Bout des doigts détonne par son concept. Dans la lignée des bars à tapas, ou en version plus haut de gamme, du Pinxo d’Alain Dutournier, on y mange sans couverts. Les plats consistent en des portions «bouchées», riches en saveurs originales et variées, sans attache régionale, mais tournées vers les mélanges. Le chef Alain Retailleau en produit plusieurs milliers par jour. Pour y parvenir, lui et son équipe de six cuisiniers travaillent avec un équipement performant. Tout d’abord, la cuisine possède une sauteuse basculante Bonnet. Celle-ci permet de cuire sur une très faible épaisseur des éléments en sauce, «de manière à ce qu’il y ait une cuisson plus fondue que celle qui est effectuée dans une marmite. La cuisson y est plus régulière, plus rapide. Cela procure un gain de temps énorme». Le chef possède également un four Precisio 6 niveaux à régénération : «La vapeur permet de monter rapidement la température à 100°C, de conserver les saveurs des légumes, et de pouvoir monter la température à 200°C pour saisir les viandes. Par ailleurs, la cuisson mixte permet de pouvoir rajouter de l’humidité et de provoquer du dessèchement. Enfin, la sonde à coeur procure une grande précision de cuisson, ce qui est utile vu notre concept de mise en bouche où toutes nos pièces sont en miniature». Le chef travaille en liaison froide avec une cellule

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