Grandes Cuisines

Valoriser l’ingénierie restauration

Avant d’à proprement parler de la formation, Aline Rocher, directrice générale d’Arwytec, et Paul Montégut, de Restauration Conseil, ont souhaité avant toute chose aborder au sens large la réalité de la profession des bureaux d’étude, au niveau du métier même, et de l’activité de la branche hôtellerie-restauration du CICF (Chambre des ingénieurs et du conseil de France) dont ils sont tous les deux membres. Pour Aline Rocher et Paul Montégut, il est un fait que les constructeurs méconnaissent leur profession, ce qu’ils n’ont pas manqué de rappeler à plusieurs reprises, en précisant : «notre profession devient incontournable dans les projets de cuisine en ouvrage public. Elle est sollicitée également de plus en plus dans le privé. Nous sommes donc condamnés à nous parler».

«25 ans à essuyer les plâtres»

Les ingénieurs ont d’ailleurs pointé du doigt tout le travail et les innovations qui ont été apportés par leur profession : «nous sommes tous autodidactes dans la profession. Nous venons de la technique fluides, de la restauration, de la construction. Au fur et à mesure, il s’est construit cette discipline d’ingénieur restauration, il y a à peu près 25 ans, nous sommes un peu les pionniers de cette profession. Il s’est posé tout de suite un problème de marché, car nous nous sommes développés à une vitesse phénoménale, car dans le même temps, il s’est créé la loi de maîtrise d’ouvrage public qui a ouvert les marchés publics avec des règles de

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