Grandes Cuisines

Faire face à une baisse dans tous les domaines

Depuis longtemps dans la profession, Bernard Lescure voit en 2008-2009 une restauration commerciale plutôt «aléatoire» et d’une manière générale, un marché qui «n’est pas très rassurant. Les projets sont arrêtés, les prix tirés vers le bas, dans tous les secteurs du bâtiment», note le dirigeant d’ETR Bernard Lescure. Entre blocages et commandes par à-coups, l’instabilité du marché est réelle. Et il n’est pas seulement question des réalisations, «la demande est aussi en baisse sur les diagnostics et les études de faisabilité. Les maîtres d’ouvrages publics lancent les marchés, puis ne donnent pas suite… Le marché est frileux, plein d’incertitudes».

Il observe également chez certains concurrents une baisse qualitative : «Les besoins sont parfois mal chiffrés, définis, et le budget prévisionnel est donc mal appréhendé. Soit les prix sont tirés vers le bas par certains confrères, soit les maîtres d’ouvrages ne font pas appel à nous, s’arrangent seuls en questionnant par exemple les installateurs. Après, les prix sont multipliés. C’est forcément mal perçu et cela pose problème par rapport aux réalités du marché». Mais, poursuit Bernard Lescure, «il y a aussi des gens qui nous écoutent, qui ont conscience des vrais prix. Ils nous suivent… s’ils ont un budget!» Le centre hospitalier de Chambéry, par exemple, a été «une bonne opération» (restructuration, réouverture en septembre). «Le marché a été lancé en toute connaissance de cause, en conception-réalisation, ce qui a permis d’aller vite, avec au final un bénéfice pour tout le

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