Le BIM fait de plus en plus parler de lui, y compris dans votre secteur. Quelle place lui accordez-vous ? Quels en sont selon vous les atouts et les contraintes ?
BEGC : Il y a près de deux ans, nous nous sommes lancés dans l’aventure BIM avec beaucoup d’enthousiasme, convaincus que cette méthode de travail aurait un impact très bénéfique sur le niveau de rendu technique et sur l’organisation du travail au sein de la maîtrise d’œuvre. Aujourd’hui, la quasi-totalité de notre équipe est formée à cette nouvelle procédure et à REVIT, son principal outil informatique. Concrètement, le BIM est un outil fantastique qui permet de se transposer dans la réalité d’un projet, par le biais d’axonométries ou d’images 3D très réalistes. C’est un support de décision précieux apprécié par nos clients. Au-delà, le BIM favorise la mutualisation des informations, facilite leur échange et leur contrôle entre les nombreux acteurs d’un projet. Petit frein à sa mise en place au sein des BET et agences d’architecture, le BIM représente un investissement coûteux et long à mettre en œuvre. Espérons que cet aspect ne ferme pas le marché à un trop grand nombre d’architectes. Notons enfin que le BIM d’Or vient d’être attribué à l’agence parisienne Renzo Piano RPBW pour son projet ENS Cachan. Nous avons participé à ce prestigieux projet et sommes fiers du travail accompli.
Ingecor : Le BIM est indéniablement une évolution qui nécessitera une adaptation