Grandes Cuisines

Se positionner sur un marché attentiste

En renouvelant pour la troisième année consécutive notre enquête sur les bureaux d’études, nous avons procédé à quelques ajustements, notamment en présentant dans deux tableaux distincts les bureaux d’études spécialisés cuisine (80 à 100 % de l’activité) et ceux intégrés à un bureaux d’études généraliste, fluides et autres cabinets… Les difficultés rencontrées par les bureaux d’études les ont sans doute incités à se montrer discrets. Nous avons en effet reçu moins de réponses cette année. Dommage cependant pour une profession encore disparate et en mal de reconnaissance, même si l’évolution va dans le bon sens. Les associations et syndicats (FCSI, CICF Restauration et Hôtellerie…) sont là pour y contribuer. Contrairement aux industriels et installateurs, le secteur des BET n’est pas à la concentration, mais plutôt à la démultiplication des acteurs. C’est encore une profession en développement, avec une marge de manoeuvre qui n’a pas atteint son apogée. De petites structures, d’horizons différents, en région. Résultat : le secteur est très atomisé. Les BET cuisine comptent majoritairement moins de 6 personnes, en cabinet ou consultants individuels. Dans notre enquête (tableau ci-contre), 60 % sont composés de 2 à 5 personnes, et ils sont un quart à travailler seul. Quelques acteurs plus importants, existant en général depuis longtemps et ouvrant sur toute la France, ont étoffé leurs équipes, tels que BEGC et Arwytec.

UNE CONCURRENCE ATTISÉE

Certaines tendances observées lors des deux précédentes enquêtes évoluent, se renforcent, comme la place du développement durable

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