Grandes Cuisines

Un marché tendu en manque de visibilité

Les investissements sont toujours aussi frileux et les industriels de la grande cuisine font le constat d’un marché sous tension, même pour ceux qui ont réussi à progresser. Mais si l’environnement économique est incertain, la confiance doit être rétablie pour continuer à avancer. Le calme plat ? Oui et non. L’esprit de conquête n’est en tout cas pas à l’ordre du jour. Comment capter de nouveaux marchés tout en répondant aux attentes de ses clients habituels, peu enclins à investir ? Dans notre enquête, on constate que sur le multi-créneaux, Enodis est la seule entreprise à avoir su bien progresser. Les autres croissances positives sont l’affaire de spécialistes, la cuisson horizontale pour Frima ou la laverie pour Meiko, par exemple. Le marché est donc au ralenti, mais pas pour tout le monde. Néanmoins, comme le souligne Meiko, les entreprises ayant réussi à tirer leur épingle du jeu ont dû « consentir des efforts supplémentaires en matière de politique tarifaire qui, plus que jamais, reste le nerf de la guerre et la principale variable d’ajustement sur un marché atone ».

De l’entrée de gamme aux produits à forte valeur ajoutée
Chiffres d’affaires et volumes de commandes en berne s’accompagnent d’un manque de visibilité. Ambassade de Bourgogne reconnaît que « le marché français a été difficile pendant l’année 2014. Les collectivités annulent ou repoussent des projets. Le marché de la restauration commerciale est également poussif. Nous avons tout de même senti

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