Grandes Cuisines

A quand l’embellie ?

S’adapter… Certes, la formule s’applique à un grand nombre de secteurs. Sur le segment des Grandes Cuisines, les installateurs font également contre mauvaise fortune bon coeur. La plupart n’ont pas d’autre choix que s’adapter aux besoins des clients, dans un contexte économique paralysant les investissements. Et par ricochet, ils adaptent les matériels aux surfaces des cuisines, boostent les formations techniques et élargissent leurs activités pour éviter d’être dépassés ou de rester à quai, quand d’autres, plus rapides, auront saisi le train en marche…

Le nerf de la guerre ? Des prix de plus en plus tirés vers le bas et générant une baisse des marges. Les installateurs gardent néanmoins foi dans un secteur qui leur semble porteur, le SAV, et poursuivent leurs efforts en y consacrant une grande part de leur activité.

D’aucuns pensent avoir perçu un sursaut d’activité, en début d’année, mais l’éclaircie se fait désirer. Dans un climat de concurrence accrue qui réduit comme peau de chagrin les réalisations mais multiplie les installateurs sur une affaire, on aurait pu s’attendre à une cohésion de la profession. La naissance d’un deuxième syndicat et d’une seconde qualification tendrait à prouver le contraire selon certains. Mais l’on comprend que le marché, plus que jamais disparate, exacerbe la motivation des installateurs de cuisines professionnelles d’être bien représentés et défendus.

Francis Luzin

Quitter la version mobile