Grandes Cuisines

La maintenance reste une locomotive et l’énergie, le levier de demain

Avec un premier trimestre en 2013 plutôt mauvais, la grande cuisine est néanmoins parvenue à rééquilibrer l’activité sur le reste de l’année. Pour autant, les difficultés sont loin d’être résolues. En effet, selon les chiffres communiqués par le Syndicat des équipementiers de cuisine, les fabricants ont dû accuser une baisse de la vente de matériel et subir les aléas d’un marché qui souffre du fléchissement des installations. L’un des remparts contre la morosité ambiante en 2013 : les contrats de maintenance qui permettent de compenser une activité quelque peu tourmentée.

Si dans cette période économique troublée, les collectivités locales et les marchés publics ont pris de plein fouet les résidus de la crise, selon le Snefcca, la grande cuisine « ne s’en sort pas si mal par rapport à d’autres secteurs ! ». Reste à créer de nouveaux leviers de business pour assurer l’activité de demain. L’embellie pourrait donc bien résider dans l’efficacité énergétique.
Du côté des installateurs, la perspective est simple. Ils sont les mieux placés pour devenir des prescripteurs incontournables des Certificats d’économie d’énergie (CEE) auprès de leurs clients. Ces certificats génèrent ainsi une aide à la vente qui se matérialise sous la forme d’une éco-prime dans le secteur du froid ou des pompes à chaleur, par exemple.

En revanche,  la cuisine ne bénéficie pas encore de ces aides. Mais ça ne saurait tarder grâce au groupe de travail, créé fin 2013 à l’initiative du Snefcca et du Syneg, qui s’attaque d’abord au segment de la laverie. L’enjeu ? Obtenir la validation du ministère de l’Ecologie et bénéficier ainsi d’une aide à la vente. Une initiative parmi d’autres pour doper l’activité qui sert, sans conteste, l’intérêt des installateurs.

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