Grandes Cuisines

Les bureaux d’études veulent se positionner en force

Les BET ne se voilent pas la face, la conjoncture reste difficile. Mais notre dossier sur les bureaux d’études le prouve, beaucoup conservent un optimisme à toute épreuve, teinté de lucidité. D’un côté, ils bénéficient d’un élargissement de leurs missions et certains marchés restent malgré tout porteurs. De l’autre, ils savent que les projets vont pâtir de l’année électorale en 2014 et que les budgets comme les marges ne sont pas à la hauteur de leurs espérances.
Environ la moitié de la cinquantaine de bureaux d’études sont des personnes qui travaillent seules. à chaque structure ses atouts et ses freins… Les plus petites ont une meilleure capacité d’adaptation dans un contexte économique délicat, mais doivent souvent faire leurs preuves auprès des maîtres d’ouvrage. Les plus grandes (ce sont en général les « historiques ») bénéficient d’un réseau de partenaires sur toute la France et d’une assise pour des opérations d’importance, mais peuvent souffrir d’un manque de souplesse.
L’un des maître-mots est la « prudence », celle des investisseurs, mais aussi des BET qui doivent jongler avec de nouveaux formats économiques et des projets fragilisés. La prudence n’empêche pas le dynamisme, car ces bureaux d’études doivent plus que jamais se faire connaître des maîtres d’œuvre et savoir vendre leur expertise, amenée à être de plus en plus pointue. Rejoindre la vie associative ou syndicale, animer la filière, rapprocher les différents organismes de la profession, c’est se positionner en force.

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