Je n’épiloguerai pas sur les décisions totalement incohérentes du gouvernement en ce qui concerne les fermetures de bars et restaurants. Celui-ci, pris par les mensonges de ces prédécesseurs au début de l’épidémie et par la peur d’être accusé judiciairement, n’arrête pas de prendre des mesures dites de précaution, difficilement compréhensibles pour certaines.
La télévision et les médias nationaux nous abreuvent de chiffres et d’informations contradictoires.
Il est totalement inadmissible de demander la fermeture des établissements qui respectent la charte sanitaire de la profession. Nous en avons assez de l’infantilisation, nous savons prendre nos responsabilités et nos risques, sauf exception qui doit être réprimée.
Qu’en est-il pour le marché du matériel des conséquences du confinement et de ses politiques erratiques ?
En ce qui concerne la restauration collective, la restauration d’entreprise est moribonde, la restauration scolaire en baisse, seule la restauration sociale continue son activité.
Pour la restauration commerciale, les hôtels ont un taux d’occupation faible, les restaurants espèrent survivre, en diminuant leurs charges et en scrutant leur trésorerie. Paris sans touristes est vide, seule la province, quand on n’oblige pas les restaurants à fermer, comme à Marseille, poursuit son activité.
Tout ceci ne contribue pas à l’optimisme quant aux investissements de moyen et long terme que représente l’achat de matériel.
Nous sommes pour les quelques mois à venir dans un marché de renouvellement et de remplacement.
Essayons de garder le cap ensemble et d’échanger le plus possible.
La rédaction
grandes_cuisines