Grandes Cuisines

Charvet

Pierre-André Troncy et Marlène Thomas (communication et marketing) Photos ©E. Gomez

Située au sein du village de Charavines en Isère depuis 87 ans, l’usine du fabricant de matériels de cuisson horizontale bénéficie d’un savoir-faire qui lui permet d’assurer la conception de gammes modulaires et sur mesure. Le directeur commercial Pierre-André Troncy revient avec nous sur la stratégie et les objectifs de Charvet et dresse un état des lieux du marché, dans une conjoncture incertaine.

Comment s’est passé le premier semestre 2021 pour Charvet ?
Pierre-André Troncy : Je n’aurais pas parié un euro sur cette tendance-là, mais dès le début de la crise et surtout depuis le second confinement, beaucoup de clients restaurateurs ont envisagé la restauration de leurs cuisines. Quitte à être fermés, ils ont considéré que c’était une opportunité d’anticiper des travaux souvent prévus plus tard. Cela a bien soutenu notre activité et même depuis la réouverture en juin, ça se maintient à un niveau nettement au-dessus de celui de 2019 ! Par ailleurs, nous sommes à l’équilibre entre la restauration commerciale – qui englobe les métiers de bouche – et les collectivités. Nous avons à cœur de garder cet équilibre car d’expérience, il y a toujours des secteurs qui ont des problèmes conjoncturels. L’export est également un gros amortisseur d’activité : cela représente un quart de notre chiffre d’affaires.

Dans quels pays exportez-vous
vos produits ?
P.-A. T. : Nous avons 2 filiales commerciales au

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