Grandes Cuisines

ENODIS – François Houpert

Bons résultats de 2012, inquiétude en 2013

« Nous avons réalisé un très bon exercice en 2012. Mais nous demeurons très inquiets pour 2013 », déclare François Houpert, président d’Enodis. Pas de langue de bois du côté de chez Enodis : les investissements sont en berne. Néanmoins, la politique stratégique commerciale de l’entreprise mettant le client au cœur des préoccupations du fabricant demeure la même : moins de m², plus d’ergonomie, moins de consommation d’énergie, plus de confort, moins de main d’œuvre, plus de performance, moins d’appareils, plus de flexibilité. Une équation parfaite à laquelle répondent toujours les produits développés par le groupe, quel que soient les lancements.  « Pas question de brader la qualité. Je refuse d’importer de Chine. Je reste sur le créneau qualitatif et tant pis si je dois rogner sur mon chiffre d’affaires », entérine François Houpert.  Même si l’argument de la longévité -les fours mixtes se gardent 15 ans, selon le fabricant- et celui de l’amortissement sur le long terme sont présentés aux clients comme des atouts majeurs, il n’empêche que « les projets se décalent, les banques sont frileuses, le segment de la collectivité mettent en suspens les appels d’offres ».  Les acteurs sont de moins en moins nombreux sur le terrain. Avec un taux de 30 à 40 % supérieur à la concurrence en terme de

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