Grandes Cuisines

ENODIS LE MOTEUR DE LA TECHNOLOGIE

On croyait avoir tout dit sur l’induction et en être arrivé à une étape de stabilité de son cycle de vie. Dix ans après son lancement à grande échelle, les chefs ne l’ont acceptée que très partiellement. Tout d’abord, son utilisation différait par trop du gaz et de l’électricité.

Ensuite, il fallait modifier tous les ustensiles, ce qui impliquait des dépenses complémentaires. Mais le frein le plus important fut, après que les chefs aient maîtrisé ce mode de cuisson, de constater la fragilité des installations à l’induction. Beaucoup de casse et de pannes. Ces différents freins n’ont pas ralenti la volonté d’Enodis de croire dans le développement de cette technologie, même si le groupe ne fut pas un des pionniers. C’est avec une gamme très complète et renouvelée qu’Enodis entend prendre une part croissante du marché de l’induction. Une façon de montrer que le groupe va bien au-delà de ses produits fétiches, friteuse, marmite, braisière.

Résoudre le problème de fiabilité

«L’induction possède de nombreux avantages qui ne peuvent que séduire les nouvelles générations de chefs et de cuisiniers», remarque François Houpert, le manager Europe du groupe. «En termes de rendement, la quasi- totalité de l’énergie consommée est utilisée pour cuire les aliments, 85 à 90 %. Alors que le rendement du gaz n’est que de 45 à 55 % et celui de l’électricité 50 %.» A l’époque de l’amélioration des conditions de

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