Grandes Cuisines

INNOVATION TECHNOLOGIQUE ET FLEXIBILITÉ DE L’OUTIL INDUSTRIEL

Lorsque Angelo Chiessi a pris la responsabilité de Rosinox et de Friginox il y a quinze ans, il avait déjà senti le dérapage des prix. Puis, les années passant, il a mesuré la difficulté d’être industriel en France, les 35 heures donnant le coup de grâce à toutes les velléités de production. Il prit alors la décision de lancer les deux sociétés dans une politique de développement de matériels de haute performance. Pour atteindre de tels objectifs, le bureau d’études a été très largement renforcé autant chez Rosinox que chez Friginox, «où l’on fait de la recherche véritable». Témoins du sérieux de la démarche, sept brevets déposés par Rosinox et cinq par Friginox. «Seule cette politique de recherche a permis de sauver les opérations industrielles des deux entités et de les placer au-dessus de la concurrence la plus vive due à la mondialisation de notre industrie.»

Monter en gamme régulièrement

Cette politique a orienté l’activité des entreprises à la hausse, avec une progression régulière du chiffre d’affaires et des résultats qui leur permettent de s’autofinancer. «Depuis plusieurs années, nos résultats avant impôts fluctuent entre 9 et 11 % du chiffre d’affaires.» Une performance qui n’est pas courante dans le métier de la grande cuisine. Le nouvel actionnaire depuis quatre ans, le groupe Ali, ne s’en plaint pas. Pourtant, le groupe, qui ne cesse de réaliser des opérations de croissance externe, possède cinq

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