Grandes Cuisines

NOUVEAU POLE MONDIAL DANS LE PETIT MATERIEL

Georges Golan : Quelle a été la genèse du rapprochement entre Bourgeat et Matfer ?

Philippe Revillon, P-DG de Bourgeat : Patrice Mora et moi-même avons constaté que le groupe Matfer et la société Bourgeat avaient de fortes complémentarités. Si l’on considère qu’aujourd’hui la globalisation des marchés n’est pas un vain mot, les acteurs, qu’ils soient industriels ou prestataires de services, vivent sur un marché mondial. Et cela même si dans notre marché existent des créneaux extrêmement précis. Nos clients finaux, les sociétés de restauration de collectivité, les grandes enseignes hôtelières ou de la restauration, ont des stratégies qui débordent largement le cadre national. Les industriels, s’ils veulent survivre dans le futur, doivent prendre les moyens de faire face à ce marché global. Le marché français est depuis longtemps insuffisant pour permettre le développement d’entreprises comme les nôtres, et même le marché européen doit être dépassé. Nous devons avoir une présence commerciale dans plusieurs pays du monde, ce qui implique des coûts de développement très importants. Une société comme Bourgeat, si elle opère seule, peut difficilement ouvrir des filiales commerciales tous azimuts dans le monde, ou même traiter avec de nombreux agents. Il faut être plus puissant pour faire face à une telle stratégie.

GG : Les deux entreprises ont-elles un profil assez proche pour qu’un tel rapprochement s’effectue facilement ?

PR :

Quitter la version mobile