Grandes Cuisines

OBJECTIFS : RÉSULTATS

Si l’évolution du chiffre d’affaires d’Horis apparaît décevante, à 174 millions d’euros, en baisse de 4 millions par rapport à l’année précédente, le résultat, lui, est plus qu’encourageant, passant de 0,8 million d’euros à 7,2 millions d’euros. La gestion de l’entreprise ne peut être considérée comme approximative. La baisse du chiffre d’affaires est essentiellement due à la perte des marchés en dollars (Amérique du Nord surtout). «Le différentiel entre l’euro et le dollar est devenu trop important pour que nous puissions supporter la concurrence aux Etats-Unis», constate Thierry Brener qui, par ailleurs, confirme la bonne tenue des marques Bonnet et surtout Thirode sur le marché français. D’ailleurs, Horis garde encore des ambitions sur ce marché national, avec l’acquisition d’un important distributeur dans le Nord, NBS, qui vient renforcer le réseau Thirode. Du fait de l’existence de nombreux concessionnaires Bonnet, cette politique d’acquisition est moins intéressante pour la marque, mais Thirode pourrait être encore appelé à opérer des reprises afin de finaliser son maillage du territoire national.

Car l’axe fort de la politique d’Horis est de renforcer l’intégration usine. D’où le côté payant des rachats de distributeurs. «Plus on intègre et plus on se porte bien, nous déclare Thierry Brener, car cela a un effet direct sur le résultat final.»

Différenciation de Bonnet et de Thirode

L’autre point fort de la politique d’Horis est de renforcer l’activité SAV avec les contrats d’entretien préventifs. Et là, la proximité géographique avec

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