Le métier que nous, les concepteurs ou BET, exerçons consiste, à concilier création et technologie, en ces domaines beaucoup de choses ont été exprimées, écrites ; beaucoup de choses nous sont parvenues sous forme d’équipements, matériels, ou des innovations.
A chaque naissance, elles se retrouvent en couveuse dans les salons et foires commerciales dynamiques que nous affectionnons.
Ce qui me semble procéder plus particulièrement de notre métier, c’est la réflexion avant la création et la technologie ; une réflexion sur la globalité d’un programme tant pour son fonctionnement, sa construction, son coût, mais encore son environnement.
Ce qu’il s’agit alors de pressentir, c’est l’ensemble des composantes plus ou moins apparentes dans le programme mais pourtant réelles.
L’étude de faisabilité pose la question critique, comparative de la solution dans la globalité du programme aussi souvent rêvée dans un jardin d’Eden…
Il est formidable que tout soit flexible, mobile et amovible mais je ne puis m’empêcher de penser que pour, p. ex. un appareil «Super Max» qui pèse plus d’une tonne avec sa hotte attitrée, le voyage risque d’être douloureux en particulier aussi pour les caniveaux de sol qui restent sur le quai de la gare, encore la double friteuse transfert, remplie d’huile à température difficilement reconnaissable du bout des doigts, mais vite prouvée sur les pieds.
Il est formidable que les surfaces aient été réduites depuis que la boucherie et la légumerie ne sont plus indispensables dans une cuisine centrale, mais comment