Grandes Cuisines

Un contexte de plus en plus concurrentiel


L’année 2010 semble être celle de la stabilisation de l’activité par rapport à 2009, pour plus de la moitié des BET de notre enquête (le reste se répartissant presque à égalité entre une activité en augmentation ou en décroissance). En 2008-2009, la baisse était moins marquée et la hausse plus évidente. Réussir à maintenir le cap et à être confiant, c’est l’ambition générale affichée, avec une reprise espérée en 2011, mais elle ne doit pas cacher les difficultés économiques de ces entreprises. Le manque de visibilité, lui, est toujours là, mais devient un élément intégré, sur lequel les BET sont plus «rodés».


La restauration d’entreprise et la restauration commerciale sont les plus touchées par les baisses d’investissement. La santé est encore portée par le segment des maisons de retraite, certaines niches, ou de gros projets hospitaliers. Le scolaire connaît des variations, notamment d’une région ou d’un département à l’autre pour les établissements de l’enseignement secondaire.




MOINS D’OPÉRATIONS, PLUS DE CANDIDATS


Le marché offre plusieurs visages, selon les types de missions effectuées. Et l’on est toujours dans une certaine frilosité, avec plutôt des diagnostics et des faisabilités que des réalisations, des dossiers et des échéances de plus en plus longs, qui peuvent mettre en difficulté des petites sociétés comme les BET cuisine. Depuis notre dernière enquête fin 2009, la situation des bureaux d’études

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