Grandes Cuisines

EVITER LA SPIRALE A LA BAISSE

L’année 2001 achève, dans une certaine morosité, une décennie bien mouvementée. Comme il y a dix ans, des événements de politique internationale ont déclenché une réaction psychologique qui a influé sur le tourisme, l’hôtellerie et la restauration. La différence, en espérant qu’elle existe, est qu’en 1991 la crise prit de l’ampleur du fait d’une situation économique qui s’était dégradée sur le plan structurel. D’où une reprise qui mit plus de cinq ans à venir. L’éclatement de la bulle spéculative sur les valeurs technologiques et l’effondrement boursier depuis une année ne sont pas faits aujourd’hui pour rassurer. D’autant que dans les années 1990, la reprise internationale n’avait pas été suivie en France du fait de la situation socio-politique interne au pays.

Il reste à espérer que la situation nationale de 2002 ne produise pas les mêmes effets qu’en 1992.

La France a mangé son pain blanc en 2000 et 2001 et les chèques tirés sur l’avenir avec les 35 heures vont devoir être débités.

Tout cela concourt à rendre la visibilité assez faible sur l’année en cours. Et les résultats des entreprises industrielles de Grande Cuisine sont, à cet égard, fort contrastés au premier et au second trimestre. S’y ajoute une nouvelle tension sur les prix des matériels due aux importations des installateurs en direct d’usines étrangères. Une partie de la distribution a vu, dans la libération des importations liée à l’euro, l’occasion de

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