Grandes Cuisines

LA PEUR DE LA CHUTE

Le marché des équipements de grande cuisine est peu rémunérateur au point que ses acteurs, les industriels et les installateurs, ont une sensibilité extrême à l’état économique de leurs clients. Un été pluvieux ou des annonces de modération des budgets publics ont des effets disproportionnés sur leur moral.

Si l’hôtellerie a enregistré des scores médiocres depuis le début de l’année, la restauration commerciale, malgré une saison en demi-teinte, n’accuse pas de fléchissement notable et global.

Dans la restauration de collectivité, le secteur de la santé continue son chemin de croix de la concentration des établissements et se trouve remis en question en permanence sur ses capacités de gestion. En revanche, l’enseignement, même si ses effectifs sont prévus à la baisse, voit ses perspectives d’investissement en légère progression grâce à la décentralisation. Le secteur du travail, quant à lui, subit de plein fouet l’effet des 35 heures sur la fréquentation de ses établissements.

Au global, le marché de l’équipement ne peut être déclaré aujourd’hui en récession. Preuve en est le dynamisme des constructeurs innovants et la progression des établissements commerciaux de cuisine contemporaine qui laissent augurer des opportunités de marchés nouveaux.

Comme souvent, ce sont les avancées technologiques ou l’offre à prix attractif qui tirent le marché. Le problème pour les industriels et pour les installateurs est de bien savoir se positionner sur ces créneaux.

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