Philippe Le Berigot, directeur de l’établissement, explique une démarche à double détente : rationaliser la restauration, s’insérer dans un espace compté. La décision a été prise en janvier 2000 et le permis de construire a été obtenu en octobre 2000, la mise en service étant intervenue en début de 2002. Le collège privé Saint Joseph reçoit un effectif de 710 élèves desservis par 60 enseignants et 20 employés de service et de restauration. Le besoin à couvrir est de 620 repas quatre midis par semaines, plus quelques repas pour des sportifs le mercredi. Il faut donc servir 520 élèves de Saint-Joseph, 50 adultes et 50 jeunes d’une école maternelle proche, service qui est assuré par cinq personnes, effectif maintenu tel quel dans la nouvelle cuisine.
EN arc de cercle
«Nos équipements étaient obsolètes et ne se prêtaient pas au respect de la marche en avant. La cuisine n’était pas très pratique et ne répondait pas aux normes, même si nous avions de bonnes analyses. Le collège étant enclavé au centre-ville, il a fallu trouver un lieu adapté. Desservant déjà une école extérieure, nous avions aussi la volonté d’être un jour une cuisine centrale». Il fallait aussi, par sécurité, supprimer des arrivées de gaz dans des bâtiments scolaires.
Le choix de l’implantation s’est porté sur un espace existant, contigu à une salle de sport et séparé des classes par une cour. «Nous avons conçu notre bâtiment en jouant sur la déclivité naturelle du terrain.