L’année 2004 n’aura pas été un cru exceptionnel pour Winterhalter qui a vendu un peu plus de machines qu’en 2003 mais dans des tailles plus restreintes, d’où la stagnation de son chiffre d’affaires global. La firme a progressé dans les ventes des lave-verres et des machines à capot alors qu’elle est restée stable en lave-batterie, et qu’elle a plutôt régressé en machines à convoyeur. Néanmoins, elle a amélioré ses marges en simplifiant son organisation : livraison directe depuis usine, ce qui allège les coûts logistique et stocks. «Les décisions des clients interviennent de plus en plus tard avec effet immédiat, ce qui nous oblige à une réactivité accrue. Cela nous empêche d’avoir une visibilité suffisante pour fixer des plannings, ce qui se répercute sur l’activité de l’usine.» La souplesse et la rapidité sont encore davantage sollicitées. «L’année 2005 risque d’être encore plus difficile», déclare Christian Henry qui enregistre pourtant une hausse de ses chiffres de 5 % pour le premier trimestre mais avec la crainte de retournements soudains liés à la morosité ambiante, surtout pour la restauration commerciale.