Grandes Cuisines

UN BÂTIMENT CONÇU POUR LE LONG TERME

Voilà plusieurs années que l’alerte a été donnée. En 1999, il y a eu «des remarques de la DSV», explique Philippe Leray, adjoint à l’action économique, aux bâtiments communaux et agriculture. La cuisine centrale «n’était plus aux normes». Un projet de restructuration était envisagé, mais sa situation en centre ville était peu pratique. Même si la sous-traitance a été un point examiné, le souhait était finalement de conserver le service en autogéré. «La connaissance des matières premières, l’aspect qualité et équilibre des repas, avec la réactivité par rapport aux problèmes posés, sont pour nous très importants».

UN OUTIL FONCTIONNEL

De plus, prévoir sur le long terme était essentiel. «Il ne fallait pas faire quelque chose qui soit obsolète avant d’être en fonctionnement». Parmi les solutions envisagées par la nouvelle municipalité qui a repris le dossier en 2001, c’est finalement sur la cons- truction d’une nouvelle cuisine centrale, excentrée, que s’est porté le choix. Le coût global a été de l’ordre de 1,6 million d’euros. L’architecte retenu était le cabinet Aura à Nantes, BEGC étant le bureau d’études cuisine.

«Il nous fallait quelque chose de fonctionnel, au moindre coût». L’aspect technique est loin d’être négligé, les groupes «froid» sont par exemple sur le toit et accessibles par l’extérieur. Un agencement qui apporte une bonne ventilation d’air, sans moteur ni

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