
- Crous de Lyon-St Etienne : l'une des grandes ouvertures de la rentrée universitaire fut celle du Resto'U de la Manufacture des Tabacs à Lyon qui offre en sous-sol, sur 1600 m2, un cadre novateur associant la pierre et le métal. Ce Resto'U a été mis en service la deuxième quinzaine de septembre, après une période test en mai dernier. Il dispose de 550 places et de divers ilôts : entrées et desserts, plats cuisinés de l'Unité Centrale de Production, grill-rôtisserie, produits traiteur/ovo-produits. 1 200 à 1 500 repas sont servis le midi, des pointes étant prévues à 2 000, avec en général trois rotations. Le Crous a financé les équipements pour 5 MF avec l'aide de crédits Etat-Région, les travaux (pris en charge par ces deux partenaires) s'élevant à 25 MF. Ont également ouvert en cette rentrée, une cafétéria d'une cinquantaine de places à l'IEP Berthelot à Lyon et la cafétéria Rabelais d'une centaine de places sur le site de médecine Rockefeller Lyon I. En outre, a été aménagée à Lyon-Gerland dans des locaux de l'université Lyon I (600 étudiants), sur près de 300 m2, une cafétéria de 120 places. Le Crous a financé environ 600 000 F d'équipements. Cette rentrée a aussi été marquée par l'ouverture d'un cyber-café à la Doua sur 200 m2 (60 places, 9 postes informatiques.
- Crous de Nice : les premiers mois de l'année 2001 ont vu la réfection complète du restaurant Carlone, à proximité de la Faculté de Lettres de Magnan. Les travaux, d'un montant de 18 MF, ont porté sur la rénovation complète des cuisines et des espaces de distribution, une partie des cuissons s'effectuant en comptoir devant les étudiants. Pour une nouvelle capacité de 2 000 repas par jour (au lieu de 1 700 précédemment), toutes les chambres froides et de déconditionnement ont été refaites. Sous la conduite du chef, Gilbert Roubeaud, les deux selfs offrent une grande variété de préparations. Le premier propose à l'étudiant un menu complet pour le prix du ticket-repas, tandis que le second offre un choix à la carte de plats chauds et froids plus raffinés, avec grillades et plat du jour. À un troisième comptoir, les étudiants peuvent opter pour la formule «pizza et dessert». Autre restaurant, le Montebello, sur le campus de Valrose, qui a fait l'objet d'un grand lifting estival pour servir 1 000 à 1 200 repas/jour. L'intervention était lourde : 12,5 MF, financés aux deux tiers par les crédits des Oeuvres Universitaires. Ces travaux, effectués par la société Quidort sous la conduite du Rectorat, avaient été entamés au mois de mai. Ils ont porté sur la réalisation de nouveaux espaces de restauration, nouvelles cuisines et mise en conformité aux nouvelles normes européennes et Haccp. A la demande du chef, Jeanine Buschiasso, le gaz a été conservé comme méthode de cuisson. Les magasins de stockage au sous-sol ont été refaits, les chambres froides du rez-de-chaussée également et un local pâtisserie a été créé.
- Crous de Nancy-Metz : le restaurant Cours Leopold à Nancy a procédé cet été à la deuxième tranche de ses travaux de restructuration. La première (10,9 MF) avait concerné le rez-de-chaussée, une partie de la distribution de la brasserie au premier étage et la laverie. La deuxième, d'un montant total de 4,6 MF, s'est déroulée cet été et concernait cette fois uniquement la cuisine (avec le B.E. Ecohal). Tout a été refait, les cloisons abattues et pratiquement tout le matériel renouvelé. Par exemple, signale Olivier Montaigne, chef du service patrimoine du Crous, «la zone cuisson était trop grande, tout a été redimensionné, un broyeur a été installé, les chambres froides ont été refaites, ainsi que le système d'écoulement des eaux usagées»,... Cette réorganisation de l'espace permettant bien sûr une remise aux normes pour l'Haccp et le respect de la marche en avant.

