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Electrolux et l'installateur MRG, société dirigée par Jean-Pierre Cheniclet et basée à Paris, viennent de livrer les cuisines de la nouvelle prison de Chaucaunin en Seine-et-Marne. Deux autres sites, les nouvelles prisons de Liancourt (Oise) et de La Farlède (Var), vont être équipés en Electrolux avant la fin de cet été. Pour ces deux projets, le constructeur travaille respectivement avec la SMAF, dirigée par Frédéric Gatet et basée Amiens, et ETD, société dirigée par Philippe Cane et localisée à Toulon. Les cuisines, conçues par le B.E. ICCES (Essonne), vont toutes être agencées et être équipées de la même façon. Chacun des sites produira une moyenne de 2 100 repas/jour. Electrolux a obtenu ce marché en 2002. Le © ELECTROLUX
contrat porte sur un montant d'environ 700 000 euros par prison. Le constructeur s'est distingué notamment grâce à la diversité de son offre. En effet, avec ses quatre marques, Electrolux, Zanussi, Molteni et Dito Sama, le groupe a pu faire valoir l'étendue de sa gamme, se positionnant ainsi comme un équipementier généraliste. Et donc, excepté pour le conditionnement, Electrolux a fourni l'ensemble du matériel de cuisine des trois prisons.
Autre force d'Electrolux, la complémentarité de son partenariat avec les distributeurs/installateurs, ce qui lui permet, en plus de la garantie constructeur, de proposer un service après-vente de proximité. Chacune de ces cuisines se décompose en deux unités, l'une réservée au self et l'autre dédiée à la distribution © ELECTROLUX
des repas des prisonniers. Le matériel installé a dû satisfaire aux normes draconiennes édictées par le ministère de la Justice. Il a notamment fallu installer de nombreux systèmes de fermeture à clefs afin de respecter l'organigramme de sécurité. Il a fallu également mettre en place un tel dispositif sur les fours mixtes, pour que l'évolution des programmes ne soit pas perturbée pendant la nuit par malveillance ou maladresse. De la même façon, les chariots ont subi de sévères modifications. Ce travail de sur mesure a porté sur les dimensions, les contraintes de stockage, de solidité, et ce jusqu'au moindre détail. C'est par exemple le câble de branchement qui a été expressément raccourci pour que les prisonniers ne s'en servent pas.
