Le plus gros chantier de la restauration universitaire de l'année vient de débuter. A l'étude depuis 2001, le projet de la rénovation du resto U de l'Esplanade, le plus grand de Strasbourg, est en passe de se concrétiser. Les travaux ont débuté au mois de juillet dernier pour une livraison attendue à la rentrée prochaine. Construit en 1967, le site n'était plus aux normes avec notamment une marche en avant qui se faisait dans le temps et non pas dans l'espace et des matériaux vieillissants, indique Josée Béchet-Zilliox, la directrice du site. Par ailleurs, les étudiants se plaignaient des files d'attente répétées. Jusqu'à maintenant, le site, d'un service journalier de 3 000 repas sur place, comprenait quatre selfs avec une distribution en ligne complétés d'une cafétéria, l'ensemble se répartissant sur trois niveaux. Le resto U dessert également deux cafétérias. Tout va être reconstruit. Une ligne de self va être conservée, et à l'avenir, en plus d'une cafétéria et d'un kiosque de vente à emporter déjà opérationnel, il y aura sept ou huit îlots de distribution avec, entre autres, une salle pour le personnel et une salle pour les réceptions. L'une des grosses améliorations apportées au restaurant va être celle de l'accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Toutes les salles seront accessibles grâce à la présence d'un ascenseur. Si attente il y a dans l'escalier, et ce malgré le déploiement du scramble, elle se fera cette fois-ci dans un espace entièrement vitré. Au niveau de la production, tout va être ramené, cuisine et stockage, au rez-de-chaussée. Un peu de stockage s'effectuera en sous-sol. Le projet est suivi à la maîtrise d'oeuvre par le cabinet d'architecture Auger-Raimbeaud Architectes (Colmar) et le bureau d'études AC2R (Jouy-en-Josas). L'équipement de cuisine va être installé par Axima (Bischeim) pour le froid, Gyss et Giubilei (Schiltigheim), adhérent Eurochef, pour l'équipement de cuisine (four Frima, marmites Metos) et AFC Equipements pour les trois laveries Meiko, une par niveau. Le coût du chantier, toutes dépenses confondues, est de 12 millions d'euros. Le financement est opéré uniquement par le Crous de Strasbourg (2 millions d'euros) et le Cnous (10 millions).
