Bourgogne Repas est sur le point de lancer les travaux d'extension de sa cuisine centrale de Cuisery, en Saône-et-Loire. D'un coût estimé entre 500 000 et 600 000 euros, le chantier a pour but d'accroître la superficie de 550m2 pour faire passer le site d'une production de
3 500 repas à 6 000 repas par jour. À l'heure actuelle, l'outil est même en surcapacité de production puisqu'il affiche une production journalière de
4 000 repas. «C'est lié à de nouveaux contrats et d'autres qui pointent le nez», comme l'énonce Valérie Brethenet, responsable Communication et Développement de Bourgogne Repas. En effet, l'activité de la société est en pleine progression. L'année dernière, elle a affiché une hausse de 9 % de son chiffre d'affaires, passant de 3,4 à 3,9 millions d'euros. Le positionnement, ancré sur trois départements (la Saône-et-Loire, la Côte d'Or et l'Ain), est assez atypique. Son chiffre d'affaires est en effet réparti de la manière suivante :
7 % en entreprise, 14 % dans les résidences hébergements, 40 % en restauration scolaire et 35 % en portage à domicile, une activité «que l'on sait très bien faire», relève-t-elle. «Nous produisons jusqu'à l'individualisation de la commande. Nous identifions le consommateur, nous préparons la commande avec une caisse au nom du client final». Par ailleurs, il est un secteur qui offre également de belles perspectives, ce sont les résidences, marché au sein duquel la société n'est réellement entrée qu'en octobre 2005, «lorsque nous avons gagné un contrat comprenant la gestion de quatre résidences».
