
La cuisine centrale de Saint-Hilaire-en-Riez (800 à 1 000 repas/jour) vient de récupérer l'approvisionnement culinaire de l'école de Sion-sur-l'Océan après l'obtention de l'agrément sanitaire le 24 août dernier. C'est le dernier des trois rapatriements prévus initialement depuis la livraison de la nouvelle cuisine centrale en janvier 2003. Cette dernière remplace les cantines des quatre écoles. Au tout début, la cuisine et sa nouvelle salle de restauration qui lui est attenante n'ont tourné qu'avec les élèves de l'ancienne école du bourg qui a été reconstruite et baptisée école Henri Simon (250 repas). À la rentrée 2003-2004, la salle de restauration a accueilli en plus les élèves de l'école privée (250 repas) qui, tout comme l'école Henri Simon et la cantine, se situe en centre ville. Par la suite, la cuisine municipale a récupéré l'approvisionnement de l'école de La Frédinière (60 repas), située à 5-6 km du centre ville, puis celle de Sion-sur-l'Océan espacée de 3-4 km. Bruno Nourry, responsable de la restauration, explique l'origine de la création de ce nouvel outil culinaire : «Nous ne pouvions pas rénover l'école du bourg, trop vétuste. L'investissement était trop conséquent. Il a donc été décidé d'en reconstruire une autre. Comme l'ensemble des cuisines avait été bâti à la même époque, elles étaient toutes plus ou moins obsolètes. Il a été décidé de centraliser la production et de créer une cantine dans un nouveau bâtiment proche de la nouvelle école». Pour les sites de La Frédinière et de Sion-sur-l'Océan, a été mis en place un mo-de de distribution en liaison chaude, qui relève d'un choix économique. Il a été prescrit par l'assistance à maîtrise d'ou- vrage Con- ceptic'Art, basée à Couëron (Loire-Atlantique). L'installateur choisi est Le Froid Vendéen (adhérent GIF), établi à La Roche-sur-Yon. Il a mis en place tout l'équipement de cuisson (piano suspendu avec plaques à induction notamment), la laverie, les chambres froides, le matériel de préparation. Pour le conditionnement et le transport, la cuisine travaille avec des conteneurs Blanco chauffants et, pour le froid, avec des plaques eutectiques Blanco. Le tout se transporte dans un camion isotherme doté de 16 containers avec affichage digital en façade.
