
Aix-en-Provence va bénéficier d'une nouvelle cuisine centrale. Elle va être destinée à remplacer les deux cuisines centrales actuelles, l'une produisant près de 4 000 repas/jour pour les écoles primaires, l'autre environ 2 000 repas/jour pour les écoles maternelles, et les quatre cuisines des écoles de Coutheron, Puyricard, Granettes et de la route des Milles. Ces dernières produisent un ensemble de 1 000 repas/jour. Au lieu de 7 000 repas/jour actuels, la future cuisine a été dimensionnée pour une production de 10 000 repas/jour. Elle devrait servir en effet en plus à l'approvisionnement de centres sociaux. «Cela fait partie des fonctions annexes. Il est en effet probable que les CLSH fassent appel à nous pour de la restauration», précise René Schaller, chef de service de la restauration scolaire. Le site de la cuisine se situera en périphérie Sud de la ville, dans la zone industrielle de Château Lafarge, sur la route des Milles. Le projet est en gestation depuis huit ans, et son programme a été établi il y a deux ans, programme qui a fait l'objet d'un vote au deuxième semestre 2002. C'est le cabinet Sextant (Clermont-Ferrand) qui a hérité du marché. Le chantier doit démarrer au printemps 2005 pour une durée allant de dix à onze mois. La cuisine s'étendra sur une superficie de 2 500 m2. Elle ne possèdera pas d'étage. Prévu pour un budget de près de 5 millions d'euros HT (coût de construction, hors acquisition de terrain), le projet a été pensé selon des normes environnementales et de qualité de travail assez poussées : «Le cahier des charges est prévu pour être à la pointe des réponses réglementaires. Il a été pensé pour que son impact dans l'environnement soit limité. Le rejet des eaux et des déchets a ainsi été étudié. Les installations bruyantes, telle que la zone comprenant la cellule de refroidissement, ont été isolées du reste du hall de cuisson par une paroi anti-bruit. Tout le hall de cuisson et la zone de pré-traitement sont en lumière naturelle. Un travail a été fait aussi pour diminuer les manipulations intermédiaires, avec notamment la présence d'un train de roulement entre la zone de décartonnage et de déconditionnement».
