Surveiller ses marges



«N ous ressentons une tendance à la baisse des marges», expliquent Jean-Claude Clairet et Patrick Mérenchole. Au sein du groupement, «nous avons eu quelques belles affaires, mais avec un volume d’affaires qui s’étire». La tendance : «Beaucoup de prises de commandes en cuisine, par rapport au froid. On traite notamment des affaires de plus en plus importantes, mais si la restauration commerciale à thème est plutôt intéressante, avec de beaux dossiers, on observe une banalisation sur la petite restauration traditionnelle, qui achète juste un prix, au coup par coup. C’est un marché qui s’échappe. Dans les restaurants où les patrons sont en cuisine, par contre, il y a un climat de confiance, une demande de conseil, et la concurrence est moins vive». En collectivités, pas de dégagement de tendance, le constat est disparate d’une région à l’autre. Dans l’ensemble, «on peut dire qu’il y a du volume, mais pas traité dans de bonnes conditions». De plus, «pour les chantiers, nous ne sommes jamais sûrs de la date de réalisation, nous subissons de plus en plus de dérapages car nous sommes en bout de chaîne. C’est un souci également vis-à-vis des fournisseurs, qui augmentent fortement le prix de leurs matériels».


Bien cibler les besoins


A la fin de l’année dernière, l’UFCF réunissait 25 sociétés adhérentes (26 début 2008), représentant 31 sites. «Nous avons beaucoup de demandes, mais nous avons des critères de sélection stricts, nous souhaitons encore


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