«Des à-coups, des imprévisions totales sur la demande et le marché», c’est ce que constate Pierre Dutoya, directeur général de Bonnet. Un marché plutôt «plat» selon lui, avec comme caractéristiques «des processus de décision lents, impliquant de plus en plus d’étapes et de plus en plus d’intervenants». Les attentes sont souvent longues, mais avec ensuite des «demandes de réalisation très brutales». D’où des problèmes d’organisation à court terme, mais aussi à moyen ou long terme, des difficultés dans la programmation, les prévisions de fabrication en amont…
Dans ce contexte, le directeur général note cependant une progression du volume d’affaires pour Bonnet, de près de 3 %. «L’année a plutôt été favorable et encourageante, dans tous les secteurs», note-t-il. S’il pouvait par exemple y avoir des craintes sur la laverie, l’activité a finalement été bonne. 2003 a aussi permis de baliser le terrain pour les matériels récents. «Premium est arrivé en année pleine, Precisio a été au-delà de nos attentes». Mais Pierre Dutoya précise encore : «Nous essayons d’apporter des réponses en terme de concept plus que de produit».
Géographiquement, aucune région n’a réellement démérité selon lui. Mais certaines méritent une mention particulière, comme l’Ile-de-France, qui a connu «de grosses opérations de prestige», et l’Aquitaine/Midi Pyrénées, avec son «activité en nette extension». La zone Bretagne-Pays de Loire a par contre commencé en 2003 «des efforts de structuration» qui se poursuivent
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