
Engager le processus est une chose », explique Jean Termens, ingénieur hospitalier en restauration, « mais le faire vivre en est une autre », que ce soit l’Haccp, l’accréditation ou la certification. Un « travail de fond », qui a pris corps dès l’installation de la nouvelle unité de production. D’ailleurs, il y a eu une « forte volonté de la direction générale et de la direction des services économiques dès 1994 ». Auparavant, chaque établissement avait sa propre cuisine. Plusieurs ont fermé en 1994, n’en laissant que trois, puis le projet de l’UCPA a vu le jour. Du coup, « étant donné que nous remettions à neuf toute l’activité restauration, la démarche qualité devait être couronnée par la certification pour apporter une validation ». L’hôpital de Tours a fait partie des volontaires pour les tests concernant l’accréditation. « Ce qu’on avait pu réaliser pour mettre en application l’Haccp a servi pour remplir la grille d’accréditation ».
Le travail en amont, pendant et juste après l’ouverture de l’UCPA, a permis une mise en oeuvre et une adaptation « assez rapides. Nous avons tout bouleversé dans l’organisation et les tâches de travail », par exemple le conditionnement en assiettes individuelles, la constitution des plateaux dans les offices. « Il a fallu montrer que c’était réalisable. La direction des services de soins infirmiers nous a aidés en adhérant dès le début à notre méthodologie, en diffusant les informations. Le travail en restauration hospitalière ne peut pas se faire
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