Francis Massart, 62 ans, du cabinet AC2C, dans le Nord de la France, remarque et regrette le manque d’information des petites et moyennes collectivités quant à la méthodologie de lancement ou de mise en oeuvre d’un projet. «Les études de faisabilité seraient plus rapides, plus efficaces et moins coûteuses que de lancer des pré programmes et des programmes de maîtrise d’oeuvre qui risquent de ne pas aboutir faute de bases».
Francis Massart pense que la réforme la plus importante serait d’obtenir l’obligation de faire appel à un bureau d’étude spécialisé en cuisine pour tout chantier d’une certaine importance impliquant la réfection ou la construction d’une cuisine professionnelle. Ce serait la meilleure façon de supprimer des dépenses dues à l’inadaptation du projet à son utilisation.
Autre réforme à faire selon Francis Massart : les recherches d’opérations sont rendues difficiles car les appels d’offres qui passent sur Internet ne sont pas centralisés sur un seul site.
Francis Massart fait partie de ces consultants venus sur le tard au métier de bureau d’études spécialisé en cuisine ; Dessinateur industriel, puis cuisinier, il a créé deux affaires en restauration. Puis le gros de sa carrière s’est déroulé chez les constructeurs de matériel. Ayant travaillé sur une longue période avec les bureaux d’études, il a fini par créer son cabinet. Il y a intégré un jeune technicien qui assurera la relève du cabinet. Il travaille surtout dans le département de l’Aisne et du Pas-de-Calais où il s’est occupé
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