
Georges Golan : Vous venez de reconstruire totalement une usine et cela en restant à Aubusson. Par quoi est motivé un tel pari ?
Jean-L. Perret : Dito Sama est installé à Aubusson depuis 1955. Le savoir-faire du personnel concernant notre métier est particulièrement important. Notre entreprise est depuis de nombreuses années en situation de réussite technique, commerciale et financière. Cette réussite est largement due à la qualité et à la cohésion des équipes. Pour cette raison, toute modernisation des moyens de production devait se situer dans la région pour ne pas perdre ce savoir-faire.
Nous travaillions précédemment sur deux sites de production, dont un était séparé par une rivière. Il fallait améliorer les flux de matières 
GG : Ce projet intègre-t-il un développement important ?
JLP : Oui. Nous progressons sur le marché français, mais notre chiffre d’affaires se réalise à 60 % grâce à l’export. Là, nous progressons encore davantage. Et il nous fallait un nouveau site qui nous permette aisément ce développement. Nos surfaces opérationnelles aujourd’hui sont de 1 500 m2 mais entièrement couvertes. Finis les stocks de copeaux à l’air libre qui étaient tolérés mais
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