
Fanny Daniel-Hervault a intégré l’entreprise en 1991 et y a travaillé une dizaine d’années comme commerciale avant d’en prendre la direction. Elle a découvert un métier et un secteur «qui ont beaucoup de facettes, qui sont très complets, avec des interlocuteurs intéressants, architectes, bureaux d’études…» La société était d’abord essentiellement présente en collectivité, et particulièrement sur le marché de l’enseignement.
Quand elle est arrivée, un nouveau créneau a été développé, celui «des entreprises, de la santé et plus généralement du gré à gré». C’était «à l’époque, un secteur libre» et par ailleurs, la marge dans les chantiers publics était en chute, il fallait se diversifier. Au bout de quelques années, «j’ai été axée assez naturellement sur les grands comptes en région toulousaine», raconte Fanny Daniel-Hervault. Le secteur de l’aéronautique était alors «en fort développement».
Être une femme dans ce milieu très masculin ? Elle n’y voit pas un handicap, ni un atout particulier. Certes, les femmes ont «sans doute une manière de manager différente», mais c’est avant tout «le professionnalisme de chacun» qui compte. «J’ai toujours basé mes relations avec les clients sur la confiance, et c’est ce qui a payé». Confiance également avec son équipe. Cependant, en tant que directrice d’agence vis-à-vis de la clientèle, parfois «cela permet de se démarquer», reconnaît-elle, «on se souvient de moi».
En 2001-2002, «j’ai repris la direction de
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