HMI-THIRODE VERS UNE POLITIQUE DE REGIONALISATION


Xavier Baró


Dans un contexte général moins porteur, le secteur de la restauration est «moins dynamique», avec un ralentissement amorcé «fin 2000», puis une «légère décrue au premier semestre 2001», pour «s’accentuer au second semestre», explique Xavier Baró, directeur général d’HMI-Thirode (groupe Horis).


Pour lui, les tendances du marché sont contradictoires. D’une part, «les clients sont de plus en plus exigeants en terme de prestations et de services connexes au matériel, dans l’installation de chantier». D’autre part, «les investisseurs ont toujours du mal à accepter de payer cette demande de service croissante», qui a pourtant un coût. Par ailleurs, pour les grosses installations en collectivité, il note également un «déséquilibre entre les responsabilités de l’installateur et du maître d’ouvrage». Alors que l’installateur est «en bout de chaîne», il doit payer des pénalités dès le premier jour de retard, un retard qui dépend en général des intervenants précédents.


UNE MARCHÉ DE RENOUVELLEMENT ET D’AMÉLIORATION


En 2001, HMI-Thirode a progressé sur plusieurs points. Malgré un «tassement du chiffre d’affaires, nous avons connu un redressement des marges assez important, de l’ordre de 2 points». Egalement en progression, le SAV (+ 7 %), «qui était aussi un de nos objectifs». Ce constat pour HMI-Thirode est «conforme avec les grandes lignes du marché». Actuellement, ajoute Xavier Baró, «nous mettons en place une politique de régionalisation, nous avons réorienté l’organisation qui était ces dernières années très centralisatrice, en procédant à un basculement


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