Le développement géographique n’est pas le premier souci d’Euro CHR, «nous préférons une couverture peut-être moins importante, mais de bonnes entreprises», fait remarquer José Cifuentes, qui préside le groupement. «Nous sommes le contraire des franchiseurs», renchérit-il. «La cotisation sert au fonctionnement, les catalogues sont gratuits, il n’y a pas de salariés mais un fonctionnement en commissions», avec l’implication des adhérents. Ces commissions concernent la grande cuisine, les arts de la table, le textile, le mobilier, avec le souhait également de créer une commission hygiène.
Euro CHR propose ensuite un catalogue par concept, renouvelé tous les ans : grande cuisine, prêt-à-brancher (entre les arts de la table et la grande cuisine), mobilier de collectivités, etc. Celui-ci est d’ailleurs renouvelé cette année, le nouveau catalogue de grande cuisine étant sorti en 2001. Selon les premières estimations, le chiffre d’affaires du groupement a progressé en 2001 de près de 9 %. Et 2002 débute «sur la même lancée». José Cifuentes ne constate pas vraiment de ralentissement pour l’instant. «Nous avons cinq ans d’âge, et même si nous ne traitons pas avec les grands groupes, nous aurons forcément des retombées de la crise. Mais nous anticipons depuis deux ans, nous savions que l’envolée ne durerait pas». Côté fonctionnement, «nous n’avons pas de plateforme, et nous ne voulons pas en avoir», mais Euro CHR mise sur d’autres outils, intranet et internet. «Nous sommes en train de mettre en place notre propre système», qui
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