Elle a connu des expériences marquantes dans des restaurants, étoilés ou non, en Alsace, à Paris, aux Etats-Unis. Sophie Bise, issue d’une famille dans le métier depuis plusieurs générations, a ouvert trois affaires. Il lui en reste deux, un bistro de village et une «guinguette améliorée» à côté du lac. L’Auberge du Père Bise à Talloires, elle l’a connue par intermittence, en ne cessant d’y faire des allers-retours durant une dizaine d’années. Et finalement de s’y poser en prenant la suite de son père. La gestion de l’établissement est à dominante féminine, puisque sa mère Charlyne est à la réception, après avoir été longtemps en salle. La cuisine reste traditionnelle.
centaine de couverts
«Nous avons une grosse clientèle d’habitués, qui nous suit même de génération en génération», souligne Sophie Bise. Et des produits phares, qui sont autant de repères, comme les écrevisses, cuisinées «selon une vieille recette de ma grand-mère». Il y a aussi les produits du lac, comme l’omble, le filet de perche… Beaucoup de volailles, aussi. La découpe en salle est un incontournable de la maison.
L’assiette évolue cependant, sa décoration aussi, car «les gens mangent différemment». Mais «nous avons nos sauces, et des portions… pas trop modes !» se plaît-elle à souligner. L’établissement propose également 24 chambres, et fait beaucoup de fêtes de familles. Le restaurant peuvent réaliser jusqu’à
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