UNE CONFIGURATION VERTICALE

© K. AVERTY

Boulogne-Billancourt, en région parisienne, a d’abord fonctionné avec des cuisines autonomes, et des groupes scolaires relativement homogènes, qui ont bénéficié pour les deux tiers d’une cuisine centrale à partir de 1976. Aujourd’hui, la nouvelle entité dessert neuf unités principales et quelques petites unités. Au départ, le programme de consultation concernait 2 000 repas/jour. Aujourd’hui, ce sont 3 000 à 3 500 repas qui sont en réalité fabriqués et servis (sans compter les quelques sites encore autonomes). A noter, 400 repas concernent des collèges sous convention. La nouvelle unité de fabrication est installée sur le site du groupe scolaire Jean-Baptiste Clément, pour les repas sur place et la livraison © K. AVERTYen liaison froide. L’attribution du concours date de 2002, les études ont été réalisées en 2003-2004 et la réalisation entre 2004 et 2005, pour une ouverture effective en septembre dernier. Des critères HQE ont été retenus, avec comme cibles prioritaires la relation du bâtiment avec son environnement immédiat, les faibles nuisances de chantier, la gestion de l’énergie, les conditions d’intervention et de maintenance. L’élaboration de la cuisine et des salles de restauration s’est heurtée à des contraintes, en premier lieu il fallait faire dans l’existant, c’est-à-dire sur plusieurs niveaux. Gilles Castel, du bureau d’études G.SIR, explique : «Quand on a monté le projet dans le cadre du concours, © K. AVERTY