QUE CACHE LA BONNE SURPRISE ?



Avec un marché de l’installation en nette hausse, supérieure à 5 %, on peut considérer que la surprise est totale pour beaucoup d’observateurs. D’autant que celle-ci se réalise alors que le marché de la restauration commerciale a baissé en volume, autant dans le traditionnel que dans la restauration rapide, et que les collectivités, endettées et recevant le cadeau de la décentralisation, cherchent plutôt des économies dans leur budget.


On n’ose imaginer ce qu’aurait été ce marché de l’installation si la TVA sur la restauration commerciale avait été baissée comme cela avait été promis. Mais il ne faut peut-être pas se réjouir trop vite. Les restaurateurs, même s’ils étaient méfiants, ont cru à cette baisse de TVA. En comprenant maintenant qu’ils ont été bernés, leur déception risque d’être forte, d’autant qu’ils n’ont été qu’une minorité à demander ou à obtenir les baisses de charges instituées par Nicolas Sarkozy lorsqu’il était ministre de l’Economie. En faisant leurs comptes en 2006, ils risquent de prendre une attitude d’attentisme qui pourrait être coûteuse à la profession de la grande cuisine. Il faudrait une belle saison 2006 pour redonner le moral aux restaurateurs et les inciter à investir. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui où le nombre d’ouvertures d’établissements est plus faible que le nombre de fermetures.


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