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Michel Paul


«Le manque de qualification est le « leitmotiv » de la profession. Beaucoup d’intervenants se disent bureaux d’études mais n’ont qu’un savoir-faire de vendeurs mais pas de techniciens qualifiés. »


Michel Paul a débuté sa vie professionnelle comme technicien dépanneur de matériel chez un important fabricant de matériels de cuisine professionnelle. Ensuite, toujours dans la même entreprise, il est devenu technico-commercial, puis responsable des ventes. Il a ensuite rejoint Orly Restauration dans une fonction de développement de cette société de restauration. Il s’est ainsi trouvé à la place de l’utilisateur de l’outil de production culinaire. Enfin, il s’est associé à un installateur toulousain, et cela durant six ans. De fait, il constituait les dossiers qui échoient normalement aujourd’hui à un bureau d’études.


Il s’est constitué en 1990 en bureau d’études à la demande de clients régionaux qui n’en trouvaient pas sur la région. «Lorsque j’étais installateur, il n’y avait pas de bureau d’études sur la région. Quelques bureaux parisiens arrivaient seulement sur de gros projets. » C’est en effet en province que la création de bureaux d’études cuisine a été la plus importante. «Mes anciens clients, à qui je faisais des études gratuitement, se sont mis à me les payer lorsque j’ai créé cette activité. A la création de bureaux d’études cuisine, le besoin sous-jacent s’est fait ressentir et l’on a ainsi créé une demande. Aujourd’hui, très souvent, le besoin est exprimé lors de la création d’une grosse


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